L’exposition de Denis Darzacq au pavillon Carré de Baudouin est une excellente nouvelle. D’abord parce que cette exposition permet de réunir les travaux d’un photographe sensible au terrain social sur lequel il vit, et dont bon nombre des images ont été prises dans les quartiers avoisinants. Ensuite, parce qu’elle donne aux visiteurs l’occasion de découvrir cette ancienne « folie », originellement dédiée aux plaisirs et à la fête, et longtemps dissimulée au regard du public.
L’exposition se présente, non comme une rétrospective – le mot serait un peu pompeux pour un auteur encore jeune – mais plutôt comme un parcours dans l’œuvre et l’univers d’un photographe qui, depuis plus de vingt ans, n’a cessé de creuser et d’approfondir quelques sillons essentiels, tout en se nourrissant de multiples sources et influences.